SEB : PROFESSION "NETTOYEUR"
Drrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnggggggggggggg
Cécilia : "Tu vas l'éteindre ton réveil à la con !!!!!!"
Moi : mmmmmmhhhh .... groummmmppppffffffffffff ..... zzzzzzz... zzzzzzzzzZZZZZZZZ
Cécilia : "LEVE TOI, Feignasse !! T'as pas un match contre Tours 3712, des fois ???"
Moi : "Pas envie... fatigué... mal aux jambes... caca mou... physique du Luccio..."
Cécilia : "Assume ton rang bordel ou sinon change de sport!! Va jouer avec les tapettes de la régionale II..."
Moi : "NAAAAAOOOONNNNNN jamais ! Arrête ça me fait mal à la vie ce que tu me dis là... bouhouhouhou !"
Cécilia : "DEBOUT SOLDAT."
Moi : "Mais on n'est même pas le compte, le gars Eric préfère Deep Purple à la promo37, Christophe sort avec sa gonzesse et Philou est parti se faire botoxer le fessier au Maroc, cadeau de sa belle-mère. On est en mode totale loose."
Cécilia : "Et Michel ???? Pas d'message ???"
Moi : "Si un texto incompréhensible : "Seb est au club de tours à 15h45... bonne chance John"
Cécilia : "OH Mazette !!"
Moi : "Quoi ? Kissiya ????"
Cécilia : "Tu connais le boucher de la Membrolle ?"
Moi : "Ben ouais... et alors ??"
Cécilia : "Et bien lui, c'est le NETTOYEUR de Sonzay !"
Moi : "Glups..."
13h30 : Jiphilipe et Julien passent me chercher. Je leur annonce la nouvelle. Julien tente de se jeter de la voiture au premier virage. Nous arrivons à la salle. ça sent le fighting à plein nez. J'ai la putain d'adrénaline qui monte en moi, le genre gland turgescent après 3 pornos de Rocco. RRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrr !!!!. ça y est, j'ai le modjo. Il me faut ma dose.
A ce moment précis, quelque chose me tire l'ourlet de mon pantalon. Nan, l'halu ????? Jibé ????
Moi : "Mais kèsse tu fous là ? Tu t'entraines pas pour la finale du tournoi des As de Pernay où je vais te mettre ta branlée ?"
Jibé : "Oh, quel honneur grand maître vénéré de vous revoir !! Dès que j'ai su que vous veniasse, je me suis proposé pour faire votre chaise afin que vous pûtes y poser votre séant postérieur."
Moi : "Merci mon bon jibouille mais va plutôt t'amuser avec tes amis gueux de la régionale et surtout guerroie vaillamment mon brave."
Je rentre dans la salle de torture suivi de mes 3 acolytes. Se dresse devant nous, l'équipe tourangelle emmenée par son capitaine Rolando Chabon. Eric, tremblant de peur, me demande de jouer le rôle de capitaine. Il me fait bien marrer des fois Eric. La stratégie ici c'est ouame point barre, faudra lui expliquer au Eric.
Table 4 : Julien tombe sur une jeune demoiselle, HARCHAOUI Emilie, 10 ans, fan comme lui de Call of Duty Atomic Blast et de chainsaw massacer gore edition.
Table 3 : Jiphilippe rencontre son fils caché, BIGARRE Celestin. Certes encore impubère, on voit se profiler une future moustache drue comme celle de papa.
Table 2 : Eric se frotte à Rolando. Paix a son âme.
Table 1 : Je renifle ma proie, je la sens là, toute proche de moi... Elle m'apparait enfin sous le nom de Damien Falla. Malgré son mètre 90 et ses 110 kg de muscles, je sens déjà ses os craquer et sa chair fraiche fondre sous ma langue. Je n'arrive pas à lui faire comprendre que l'issue de la rencontre ne fait aucun doute et qu'on aurait plus vite fait d'aller de suite se boire des bières au troquet du coin. Nan, Monsieur Damien croit en ses chances. Que voulez-vous les gens n'ont plus de repère ? Alors quand faut sévir, faut sévir !
14h - début des hostilités.
14h01 : Julien se fait mater aux 43ème coup.
14h27 : Eric fume de partout, Rolando fait planer moultes possibilités de fourchette royale (appelé à l'international, le "In your assmael", allez savoir pourquoi ?!)
14h32 : Jiphilippe tente un échec et mat sur une case protégée 8 fois. Son adversaire stressé par trop de similitudes avec son mode de jeu, qu'il échange 2 tours, 2 fous et 1 caval pour la dame adverse. Etrange me direz-vous ?? mais ne vous ai-je pas dit qu'il y avait de la filiation là-dessous ?
14h58 : Eric fait valdinguer l'échiquier et se casse sans dire au revoir sous les huées d'une foule toujours plus nombreuse à chacune de nos sorties. Il part voir son groupe de légende n°3 au charts Nostalgie, c'est vous dire.
15h : Je suis méga serein, mon supercalculateur de cerveau me voit gagner à 15h17 et 38 secondes et 196 millièmes précisement. J'en profite, sur le temps de mon adversaire, pour envoyer un baiser à chaque femme de l'assistance qui ne rêvent que d'être ma main à chaque fois que je remets en place mon string léopard.
La salle est humide comme les jours de forte marée.
15h07 : Jiphilippe colle une correction à son fils caché qui a oublié le premier commandement d'un enfant "Ton père jamais tu ne batteras même si à la naissance il t'abandonna."
15h16 et 48 secondes, un souffle glacial vient tétaniser tout mon être. Alors que je pense faire l'estocade finale, je le vois apparaître dans la salle.
Le SEBminator est là !!
Sa visée laser inspecte la partie. Son enveloppe charnelle qui enveloppe son squelette cybernétique trésaille... Oh putain, je suis mort si je ne gagne pas la partie. 83 coups plus tard, je sauve temporairement ma peau.
Tours - Pernay (3 - 1)
Pause de 7 secondes et on remet ça
Ronde 4 :
On prend les mêmes et on recommence. Sauf qu'Eric, c'est plus Eric, c'est Seb maintenant qui fait Eric même s'il ressemble pas à Eric, mais Rolando se fait bluffer, car il croit que c'est Eric alors que c'est pas Eric, c'est Seb qui se fait passer pour Eric alors que lui c'est Seb, c'est pas Eric !
16h30 : Début des hostilités.
16h32 : Julien et Emilie font pat en 376 coups. C'est le demi-point qui fait tout basculé ! Sur ce coup-là, on dit Mônsieur Julien.
16h57 : Jiphilippe a une avance de matériel. 2 coups plus tard, il a 8 pièces de retard !
16h58 : Damien tombe dans mon piège diabolique. Je l'éparpille aux quatre coins de l'échiquier façon puzzle !
17h11 : Rolando lâche la phrase qu'il ne fallait pas. "Hé hé avec tes attaques à deux balles, tu m'prends pour une blonde style Sarah Connor ?? ". Résultat : MAT en 1 coup.
Seb se lève, broie la main de son adversaire qui git au sol telle une blonde style Sarah Connor.
Il se retourne vers moi et dit : "la prochaine fois, j'm'occupe de ton cas..."